TS Leçon 1: INTRODUCTION : LOGIQUE, SUITES, LIMITES
ACTIVITE
Exemple d'algorithme.
Considérer la variable a = 1.
Diviser 7 par a puis ajouter a et multiplier le tout par 1/2.
Considérer pour a le résultat ainsi obtenu.
Recommencer le processus ainsi de suite.
Avec ALGOBOX:
1. Trouver les trois premières valeurs de a.
2. Comparer ces valeurs et la racine carrée de 7.
Comme vous le voyez:
" Un algorithme est un enchaînement
d'instructions à effectuer dans un certain ordre et dont la
réalisation permet la réalisation d'un problème donné."
3. On souhaite utiliser la notion de suite numérique pour
décrire les valeurs successives de a.
Soit la suite récurrente ( un ) définie sur IN, des valeurs successives de a.
Que vaut u0 ?
Quelle relation de récurence a-t-on entre un + 1 et un pour tout n dans IN ?
Programmer sur votre calculatrice, si vous l'avez, cette suite numérique.
Retrouver à l'aide de la calculatrice u1 , u2 , u3 les valeurs successives de a.
Quelle conjecture sur le sens de variation de la suite ( un ) pouvez vous faire?
Peut-on conjecturer que cette suite est à termes positifs ? négatifs ? quelconques?
4. Indiquer la fonction numérique f telle que: un + 1 = f( un ) pour tout n dans IN.
Préciser le domaine de définition et de dérivabilité de f.
Trouver sa fonction dérivée notée f '.
Quel est le sens de variation de la fonction f ?
5. Utilisation d'une récurrence.
Soit Pn une propriété ( égalité, inégalité, formule... ) définie sur IN.
( Dès que n est fixé dans IN, on doit, sans ambiguïté, pouvoir dire si
Pn est vraie ou bien est fausse. )
Si l'on peut établir les deux affirmations suivantes alors Pn est prouvée sur IN.
# P0 est vraie. ( Amorce ou initialisation)
# Pour tout n dans IN ,
si Pn est vraie alors Pn + 1 est vraie. ( Hérédité ou transmission )
( Penser à des dominos placés verticalement de façon que le premier domino en versant
entraîne la chute du second et chaque fois que l'on bascule un quelconque domino cela
entraîne la chute du suivant .) Il arrive que la récurrence commence à n =1 au lieu de n = 0.
a. Etablir, par récurrence sur IN, que la suite ( un ) est à termes positifs strictement sur IN.
b. Etablir, par récurrence sur IN*, et à l'aide du sens de variation de f
que un est supérieur ou égal à √7 pour tout n dans IN*.
6. Suite minorée, majorée bornée.
Soit la suite ( vn ) définie sur IN.
( vn ) est minorée sur IN ssi il existe un réel m tel que m =< vn pour tout n dans IN.
( vn ) est majorée sur IN ssi il existe un réel M tel que vn =< M pour tout n dans IN.
( vn ) est bornée sur IN ssi elle est minorée et majorée sur IN
Notre suite ( un ) ici est-elle minorée sur IN ?
7. En déduire le signe de la différence un+1 - un pour tout n dans IN*.
Quel est donc le sens de variation de notre suite ( un ) sur IN*?
8. Convergence. Divergence.
Soit la suite ( vn ) définie sur IN.
La suite ( vn ) converge quand il existe un réel L tel que:
Tout intervalle ouvert contenant L contient tous les termes de la suite ( vn )
à partir d'un certain rang.
On écrit alors que la suite ( vn ) est de limite L et on le note
lim vn = L
n → + ∞
( Penser à un joueur de basket qui peut dire :
Quel que soit le diamètre du panier qu'on m'impose je peux trouver une position
d'où je peux envoyer tous les ballons dans le panier. )
Par l'absurde on démontre l'unicité du réel L .
On suppose l'existence de deux réels L et L' tels que L < L'
qui respectent la condition.
On aboutit à une contradiction.
Il est possible en effet de prendre deux intervalles ouverts disjoints
I contenant L et I' contenant L' .
Il est possible de prendre un indice à partir duquel
tous les termes de la suite sont dans I et dans I ' .
Ce qui est impossible car I et I' sont disjoints.
La suite ( vn ) diverge quand elle ne converge pas.
Trois cas de divergence sont possibles pour une suite:
# Le terme général peut prendre des valeurs aussi grandes
( respectivement petites ) que l'on veut
à condition de prendre un indice assez grand.
C'est le cas par exemple de la suite de terme genéral vn = n2
( respectivement vn = - n2 )
# Le terme général n'évolue pas de façon" cohérente. "
C'est le cas par exemple de la suite de terme genéral vn = ( - 1 )n
Le théorème suivant est admis dans le programme:
Toute suite décroissante et minorée converge.
Toute suite croissante et majorée converge.
Notre suite ( un ) ici est-elle convergente ?divergente ?
9. Suite récurrente convergente.
Soit la suite récurrente ( vn ) définie dans IN par :
v0 = b où b est un réel
vn + 1 = g( vn ) pour tout n dans IN
Soit lim vn = L où L est un réel
n → +∞
Si g( x ) tend vers g(L ) quand x tend vers L
( On dit que g est continue en L )
alors la relation vn + 1 = g( vn ) qui est vraie pour n très grand
permet de dire L = g( L ).
Cela permet souvent de trouver L .
Pour notre suite ( un ) que dire de sa limite L?
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